Poèmes, chansons, articles ,biographie, bibliographie.... Au fil des jours, promenade dans les mots du poète Irène de Saint Christol, ces mots qui écrivait-elle, "...graveront le souffle /De notre moi intime/ L'écriture de notre âme Testamentaire."(extrait de LA VALLÉE DE L’ÉVEIL).
lundi 13 octobre 2014
La fin des mots
Envoûteuse ensorcelée, je demeure ainsi
à l'horizontale, aphone et dépassée .
La fièvre de l'absence a maquillé ma peau
l'homme est au bout du monde !
Je prépare une entrée pour l'exil grand ouvert
je traduis la sortie du monde de la chair
j'offre encore au silence
mes cendres insoumises
et le souvenir du cri sera le fil d'espoir
d'une chanson d'amour .
Je suis sans haine et sans regret
qui est abandonné ?
Quelques mots insolites
vont au devant de moi, dans un autre avenir !
mon âme à s'y glisser, retrouve un autre corps !
Seule, à la verticale et sortie de moi
inachevée
la symphonie me laisse entendre
par lambeaux
la plainte d'un violon tzigane :
sanglots humains de races en survie
au sang bleu des enfants de l'espace !
L'archet vibre à fond de cale et pénètre
le coeur par l'aorte qui scande la mesure
et se prolonge le point d'orgue !...
L'instant s'écoule et se vide ...
Moi aussi .
Irène de SAINT CHRISTOL
Extrait de " Au temps où la femme "
Editeur : J.Navaux
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1 commentaire:
Bonjour Fabienne, on retrouve dans ce poème toutes les pensées intimes d'Irène, liées à l'enfance, mais ce constat sur le présent, sans regrets, sans amertume, et encore et surtout cette prescience de l'ailleurs où elle vit désormais dans la Lumière et dans la paix.Redécouvrir chacun de ses mots, est à la fois une grande émotion mais aussi la certitude de son esprit si vif, si supérieur, si talentueux, dont elle vous a fait l'héritière en notes et en couleurs. Je vous embrasse bien affectueusement. Gisèle
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